• Depuis 1975 et la loi relative à l'élimination des déchets et à la récupération des matériaux, tous "dépôts sauvages" et "décharges brutes" sont interdits.

    Les dépôts sauvages sont une accumulation d’ordures apportées clandestinement par des particuliers ou des entreprises dans un endroit non prévu à cet effet.
    En revanche, les décharges brutes, généralement communales, sont des décharges de déchets ménagers, exploitées par une collectivités ou laissées à la disposition des habitants, alors qu’elles ne bénéficient d’aucune autorisation préfectorale.

    En 1997, le législateur a rappelé dans la circulaire 97-94 la nécessité de résorber les décharges brutes. Pour cela, il a mis à disposition des collectivités des moyens financiers par le biais de l’ADEME. De plus, la circulaire mentionne que « l'exploitation d'une décharge brute constitue une infraction passible des sanctions pénales prévues par la loi du 19 juillet 1976 et que les infractions font l'objet de procès verbaux dressés par les inspecteurs des installations classées ou les officiers de police judiciaire et transmis sans délai au procureur de la République ».

    Précédemment, la circulaire n° 85-02 du 4 janvier 1985, relative à l’élimination des dépôts sauvages de déchets par exécution d’office aux frais du responsable, donnait les moyens aux collectivités de sanctionner pénalement par l’application du pouvoir de police du maire.  En effet, toute personne qui produit ou détient des déchets est tenue d’en assurer ou d’en faire assurer l’élimination (article L 541-2 du Code de l’environnement) et dans l’hypothèse où ces déchets sont abandonnés, l’autorité titulaire du pouvoir de police (soit le maire) peut, après mise en demeure, assurer d’office l’élimination des déchets aux frais du responsable (article L 541-3 du Code de l’environnement).

    Enfin, la loi du 13 juillet 1992, instaure la mise en place de plans d’élimination des déchets.

    Celui du Puy de Dôme va bientôt être modifié pour la deuxième fois. La première révision date de 2002. Elle avait permis de résorber, grâce à des aides financières, deux décharges sur la commune ; celle de Verneuge, au pied du Puy de Charmont, en bordure de PR et celle du Lot, au sud-est du hameau, le long de la CD145.

    Cependant, malgré une législation de plus de 40 ans interdisant les dépôts sauvages et la mise en place depuis une quinzaine d’années des déchèteries, notre territoire abrite malheureusement encore plus d’une vingtaine de dépôts sauvages (selon le recensement réalisé par les bénévoles d’Aquaveyre au printemps 2014).

    Outre des déchets verts, ces dépôts présentent pour la majorité d’entre eux des déchets de matériaux de constructions et plus de la moitié comprennent des déchets plastiques et déchets de ferraille.

    Les dépôts sauvages ne gâchent pas seulement l’esthétique de notre environnement. Ils sont une source de pollution pour l’air ; la fermentation des déchets peut produire du méthane, un gaz à fort effet de serre. Ils représentent 5% des départs de feu et sont générateurs de risques pour la santé humaine car des gaz toxiques s’en dégagent et de gènes pathogènes peuvent se développer. Enfin, ils polluent les cours d’eau et les nappes souterraines (notamment en raison du ruissellement de la pluie sur les déchets). Tout cela résulte d'actes d'incivilité qui vont à l'encontre des actions mises en œuvre par les acteurs du bassin versant de la Veyre, visant à préserver la bonne qualité de l’eau (Contrat Territorial de Rivière, Pavillon Bleu).

    Dans cet environnement plutôt encombré et dégradé, nous entrevoyons néanmoins une éclaircie. La nouvelle municipalité d'Aydat a en effet décidé, suite au recensement réalisé par notre association, d’élaborer un plan d’action visant à éliminer les dépôts sauvages de la commune.

    Espérons que ce plan soit rapidement mis en œuvre, que tous citoyens prennent connaissance de la réglementation en vigueur en matière d’environnement et de gestion des déchets et que la police du maire s’applique de manière suffisamment dissuasive afin d’éviter de nouveaux apports.


  • La famille des rallidés est très présente sur la commune depuis fort longtemps, grâce à nos nombreuses étendues d’eau (lac d’Aydat, zone humide d’Aydat, lac de la Cassière).

    En 2014, grâce au reméandrage des sagnes de Pontavat (2010) et à la zone humide d’Aydat (2012), nous avons eu la chance d’accueillir sur notre commune 5 espèces de Rallidés.

    Voici la chronologie depuis les années 70.

    Années 70 - 80

    La Gallinule Poule d’eau est observée régulièrement.

    A la fin des années 70 et à partir des années 80, la Foulque macroule passe l’hiver sur le lac d’Aydat.

    Années 90

    En 1993, les effectifs de Foulque macroule montent jusqu’à 115 individus et la Gallinule poule d’eau jusqu’à 8 individus.

    La moyenne se situe pour les foulques entre 30 et 70. Les effectifs fluctuent en fonction de la météo.

    Il faut noter aussi la présence régulière des foulques tout le long de l’année sur le lac de la Cassière avec nidification certaine au moins en 1993, 1994 et 1995.

    Années 2000

    Observé  depuis longtemps, la Gallinule poule d’eau niche sur le lac d’Aydat ou aux alentours.

    Elle est observé sur la Cassière en novembre 2007.

    La foulque est toujours présente en hiver et reste jusqu’en avril.

    Cet espèce est souvent cantonné du côté du village de Poudure.

    2009

    Le Foulque macroule est présent sur la Cassière, construction du nid et couvaison, à la mi-mai le nid disparaît...

    Mais en juin, deux couples avec 7 poussins sont observés.

    Années 2010

    2010

    Sur les sagnes de Pontavat, le secteur est reméandré.

    En 2010, sur le lac de la Cassière, un couple de foulque avec trois poussins sont toujours là.

    De 2010 à 2011 sur le lac d’Aydat

    Les effectifs hivernaux de la Foulque macroule sont en chute libre, la moyenne est de 10 à 30 individus.

    La Gallinule poule d’eau est observée dans l’ancienne pisciculture.

    2011

    Sur le lac de la Cassière, on observe deux couples de foulques avec quatre et trois poussins.

    2012, création de la zone humide

    La Gallinule poule d’eau (tendance noire avec le bec rouge-orange), le Foulque macroule (noir avec le bec blanc) sont présents dès le départ sur la zone humide.

    2012

    Sur le lac de la Cassière, un couple et trois poussins sont observés en juillet.

    2013

    Le Foulque macroule est observé jusqu’à la fin mai sur la zone humide.

    Râles vous avez dit, Râles ?

    La Gallinule poule d’eau a niché dans la zone humide (observations régulières avec les poussins).

    Râles vous avez dit, Râles ?

    Râles vous avez dit, Râles ?

    En 2013, seulement un couple avec poussins est noté sur le lac de la Cassière.

    Septembre 2013

    Rareté de la famille des râles, la marouette ponctuée est observée et photographiée. Un scoop nature précédent a été dédié à ces observations.

    Hiver 2013-2014

    La moyenne de l’effectif du foulque passe de 5 à 25 individus.

    2014

    La Gallinule poule d’eau est observée toujours régulièrement en petit nombre dont des immatures.

    Juillet 2014

    Sur les sagnes de Pontavat, M. Jean-Pierre Dulphy découvre la rareté des raretés, le Râle des genêts.

    Cet oiseau n'est connu nicheur que sur les basses vallées angevines, donc c’est vraiment un événement considérable pour la région Auvergne.

    De nombreux ornithologues de la LPO en profitent pour découvrir cet espèce exceptionnelle.

    Cet oiseau est très difficile à voir, et tous les ornithologues ne l’ont qu’entendu.

    Août 2014

    J’entends un son inconnu que j’enregistre, j’envoie le tout à la LPO, qui identifie une nouvelle espèce de rallidés, le Râle d’eau (merci à François Guélin).

    Septembre 2014

    Du 13 septembre au 3 novembre, j’observe de temps en temps, très brièvement, l’oiseau rare de 2013, qui est revenu passer l’automne à Aydat, la Marouette ponctuée.

    Octobre – Novembre 2014

    Le râle d’eau est toujours présent, mais la végétation commence à diminuer, et j’ai l’honneur et la chance de l’observer visuellement et de pouvoir faire quelques clichés.

    Râles vous avez dit, Râles ?

    Conclusion

    Si le Foulque macroule et la Gallinule Poule d’eau sont présents depuis fort longtemps sur la commune d’Aydat, le réaménagement des sagnes de Pontavat en 2010 et le restauration de la zone humide en 2012 ont permis à la nature de nous offrir ces raretés que sont le Râle des genêts, le Râle d’eau et la Marouette ponctuée.

    Si le dérangement est limité voire inexistant nous pouvons espérer que certaines de ces espèces s’installent sur notre commune, ce qui serait un privilège et un grand honneur que Dame Nature nous offrirait.

     

    Bruno Gilbert, décembre 2014


  • Festival ALIMENTERRE

    CHEIRES AMAP relaye localement le Festival ALIMENTERRE :

    Festival ALIMENTERRE « Nourrir les villes : un enjeu pour demain »


    Les habitants des communes d’Aydat, de Saint-Genès-Champanelle,
    et des alentours sont invités

    Vendredi 21 Novembre 2014, à 20h00
    à la Maison des associations - 63122 Saint-Genès-Champanelle

    Les Paniers Champanellois et Cheires Amap d'Aydat sont deux associations qui ont pour objectif le maintien d’une agriculture paysanne de proximité en privilégiant une production respectueuse de la nature, de l’environnement et de l’animal ainsi que la solidarité entre consommateurs et producteurs. Ensemble, elles souhaitent sensibiliser les citoyens de leurs communes sur les enjeux alimentaires et agricoles de demain, en collaboration avec l’association ANIS étoilé (référent local du festival ALIMENTERRE).

    La rencontre débutera par un moment convivial autour d’un potage bio offert par l’auto entreprise « Roul’ ma Soupe ".

    Le film/documentaire « Nourrir les villes : un enjeu pour demain » diffusé au cours de la soirée confronte les points de vue d’experts sur les divers modèles agricoles présentés comme réponse à l’enjeu alimentaire mondial à l’horizon 2050 et suscite le questionnement.

    Un débat suivra la projection, réunissant trois acteurs locaux qui présenteront leurs expériences et alimenteront la réflexion afin que chacun bâtisse sa propre opinion.

    Les organisateurs espèrent voir un public nombreux prêt à enrichir la discussion.

     


  • Gare à la crue, Aquapoubellito déborde ! Episode 3

     

     

     

    Attention à la crue, Aquapoubellito déborde

     

    Une série créée et proposée par Aquaveyre

     
     3ème épisode

     

    Voilà le printemps. Soleil, fleurs, oiseaux, tous nous invite à sortir dans notre jardin… Sans parler de notre pelouse qui pousse, qui pousse, qui pousse.

    Sur le territoire du Sictom des Couzes, 27,1 kg de déchets ont été apportés en déchetterie en moyenne par habitant pendant l’année 2013.

    Ceci représente 2.4 % de moins qu’en 2012, mais il est reste encore !!!

     

    En suivant les conseils ci dessous, nous pouvons faire mieux !!!

    Gare à la crue, Aquapoubellito déborde ! Episode 3


    Alors n’attendons plus

    Vidons nos poubelles !!!

     

    Gare à la crue, Aquapoubellito déborde ! Episode 3  

     

     

    ==>  Je composte

     

     

     

     

    Gare à la crue, Aquapoubellito déborde ! Episode 3

    Le Compost est un amendement naturel et gratuit obtenu à partir de déchets verts et/ou de déchets de cuisine. Il permet ainsi de réduire la quantité et surtout le transport des ordures ménagères résiduelles qui aboutissent généralement à l’incinérateur ou au centre d’enfouissement. Il peut être utilisé dans le jardin et/ou pour les plantes d’intérieur.

    Comment réaliser un composte dans un jardin :

    Choisissez une zone de 1 m2, semie ombragée, à l’abri du vent, où l’eau ne s’accumule pas.

    Chaque fois que vous jetez une quantité de matière humide (azote), jetez la même quantité de matière sèche (carbone).

    Veillez à briser, broyer, et réduire les morceaux mis dans le compost de manière à faciliter leur décomposition.

    N’oubliez pas de mélanger et aérer le compost en le retournant.

    Par beau temps, laissez le couvercle ouvert pour favoriser son évaporation, mais refermez-le par temps de pluie.

     

    N'Y JETEZ PAS os, arêtes, restes de viande et de poissons, coquilles de crustacés, corps gras, plantes malades, mauvaises herbes montées en graines, coupes de thuya ou résineux, terre, gravier, sable, cailloux, litière minérale ou synthétique, couches, lingettes, matériaux non dégradables, magazines, poussières d’aspirateurs, balayures, cigarettes, charbon de barbecue, gravats, plâtre.

    Et PAS TROP de tontes de pelouse fraîches, cendres de bois, essuies-tout, mouchoirs et pain.

    Si jamais, il sent mauvais ou qu’il est pâteux avec présence de jus d’écoulement, c’est qu’il manque d’air ou qu'il a trop d’eau.

    Si jamais des filaments blancs sont présents dans le compost, c’est qu’il est trop riche en feuilles très sèches ou en petits branchages.

     

    Si vous n’avez pas de jardin, ou s’il est trop petit, LOMBRICOMPOSTEZ !

    Comment réaliser un compost en intérieur (lombricompostage) :

    Prenez deux bacs encastrables, au minimum, de type bac de glace… à la fraise ou chocolat.

    Percez le bac supérieur et encastrez-le dans le bac inférieur. Ce dernier servira de réservoir au jus de compost, "Thé de Vers", qui pourra être utilisé comme engrais liquide.

    Refermez le tout avec un couvercle percé de micro-trous pour faciliter la respiration des vers.

    Tapissez le bac supérieur d’un emballage cartonné.

    Ajoutez-y une litière de compost contenant les vers à compost, les Eisenia.

    Couvrez à l’aide d’une toile de coco, de jute ou tout simplement par du carton.

    Attendez 12 heures, afin que les vers s’habituent à leur nouvelle maison, avant de leur donner vos épluchures.

    Vous pouvez jeter dans votre lombricompost : boîtes d'oeufs en carton, épluchures de légumes, restes de repas, marc et filtres de café, sachets de thé, coquilles d’œufs, cheveux, poils d’animaux, sac d’aspirateur, ongles coupés… Mais sont interdits les produits d’origine animale (viande et fromage), les oignons et les agrumes, trop acides pour les vers et l’ail, vermifuge naturel.

    Si le premier bac n’est pas suffisant, fabriquez en un autre que vous empilerez sur le premier, et ainsi de suite. Les vers monteront grâce aux trous du bac supérieur.

    Une fois par semaine, récupérez le jus du compost qui, mélangé à un volume pour 10 d’eau, délectera vos plantes… de balcon.

    En 24 heures, les vers sont capables d’ingurgiter 1,5 kilos de déchets. Plus ils ingurgitent, plus ils se reproduisent et plus les épluchures se transforment en compost. Un seul Eisenia peut donner jusqu’à 500 descendants par an, alors en trois mois, la population du lombricomposteur a doublé.

    De plus, s’il fonctionne bien, un lombricomposteur est sans odeur. En cas d’absence, pas de panique, il se régule tout seul. Et si des petits soucis vous tracassent, sur la toile vous trouverez tas de conseils et en plus des tas de modèles.

    N’oubliez pas un compost prêt à l’emploi doit avoir un aspect homogène, une couleur sombre (brun foncé), une structure grumeleuse, fine, friable et une agréable odeur de terre de forêt.

     

     Gare à la crue, Aquapoubellito déborde ! Episode 3

    Oui au compost = - 39 % de déchets

    Soit - 30 kg/an/personne rien qu’en déchets de cuisine

     

    Gare à la crue, Aquapoubellito déborde ! Episode 3          

     

    ==> C’est moi qui fait              Gare à la crue, Aquapoubellito déborde ! Episode 3

     

     

    A nos marmites, cuisinons les « déchets de cuisines ».

    Les soupes accueilleront tous les types de fanes : radis, carottes, betteraves, et même les cosses de petits pois. Elles peuvent être épaissies pour faire des purées de verdures.

    Pour les plus audacieux, avec les feuilles, un cake type pounti régalera tous les gourmets. Mais elles peuvent aussi être incorporées dans des galettes céréales-légumes…

     

    Gare à la crue, Aquapoubellito déborde ! Episode 3    

     

     

    ==> Je dépose

     

     

    La pelouse pousse, pousse et pousse toujours…

    Il faut tondre, tondre, et toujours tondre….

    Génial, l’herbe coupée servira de mulch (paillis).

    Pour cela, déposez cette dernière entre les plants de fleurs ou de légumes et fini le désherbage et les allers-retours à la déchetterie. Mais attention l'herbe utilisée ne doit pas être prête à grainer !

    Le mulch gardera l’humidité, limitera la pousse des mauvaises herbes et en facilitera l’arrachage. En effet, les racines coloniseront juste la couche de mulch et seront plus facilement arrachable.

    De plus, le mulch en se dégradant, constituera un amendement organique pour le sol.

    Gare à la crue, Aquapoubellito déborde ! Episode 3

     

    Oui au mulch dans mon jardin : - 67 kg/an/personne

     

     Gare à la crue, Aquapoubellito déborde ! Episode 3

     


    Le meilleur déchet est celui que l'on ne produit pas


    A bientôt pour de nouvelles aventures...


     
    Marilyn Venisse, Mai 2014

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    NETTOYAGE ANNUEL DU LAC D'AYDAT

      

    Comme chaque année depuis plus de 15 ans, des bénévoles se sont levés de bon matin, samedi 26 avril, pour s'attaquer au grand nettoyage de printemps du lac d'Aydat. La météo était incertaine, heureusement il n'a pas plu, ni fait trop  froid !

    Contrairement à l'habitude, Aquaveyre n'était pas à l'origine de cet événement. En effet, Marine Genêt, du club « L'aviron Clermont Aydat » a pris le relais cette année. Elle avait participé avec enthousiasme au nettoyage 2013, à l'initiative d'Aquaveyre, qui avait sollicité alors les rameurs de « L'aviron Clermont Aydat », les nageurs du « Snorkeling Auvergne » et l'association des pêcheurs du lac d'Aydat. C'est dans la continuité de cette action que Marine a décidé d'organiser le nettoyage cette année en conviant les mêmes bonnes volontés.

    Environ 50 personnes ont répondu présentes à l'appel : des membres de différents clubs et associations sollicitées et des personnes habitant les alentours du lac.

    FR3 Auvergne et La Montagne étaient venus relayer l'événement.

    Le bilan du du nettoyage du lac et de ses berges ce jour là est le suivant :

    • 40 pneus ont été sortis de l’eau par les nageurs,

    • 6 sacs de déchets plastiques et cannettes,

    • 9 sacs de bouteilles en verre,

    • 4 sacs de déchets divers non recyclables,

    • de la ferraille,

    • une palette et des planches de bois,

    • un tambour de machine à laver,

    • les roues d’1 charrue ancienne et enfin, un combiné de téléphone.

    Marine nous a fait part de ses vifs remerciements pour cette participation. Elle remercie en particulier les nageurs qui, une fois encore, ont remonté beaucoup de déchets immergés, David Riberol, président de l'association de pêche, qui est venu avec sa barque et a représenté les pêcheurs, Olivier Sigaud, directeur de la base nautique, pour son soutien et le prêt des bateaux à moteur, Christine Pacaud, élue municipale, pour la fourniture des gants de travail et la mairie d’Aydat qui achevait le travail lundi matin en récupérant toutes nos trouvailles.

    Bravo à tous et rendez-vous l’an prochain

     

    NETTOYAGE ANNUEL DU LAC D'AYDAT


  • La commune d’Aydat est riche de milieux naturels différents et intéressants.

    Deux lacs, une zone humide et des prairies inondées au printemps rendent la commune exceptionnelle pour la biodiversité animale.

    C’est ainsi que 200 espèces d’oiseaux ont été observées au moins une fois sur la commune, et c’est bien sûr le lac d’Aydat qui en attire le plus. La zone humide à elle seule en a attiré une centaine en un an, mais aussi des libellules, des papillons, des araignées, des mammifères et des reptiles malgré le dérangement causé par la présence du public qui ne respecte pas toujours les consignes données par le SMVVA (tenir les chiens en laisse, ne pas rouler en vélo sur les pontons, ne pas nourrir les canards, etc...)

    Les prairies humides, celle de Pontavat, de la Garandie ou de Montlosier attirent très régulièrement non seulement des oiseaux migrateurs, mais aussi des batraciens et des mammifères. Mais il existe beaucoup d’autres milieux humides sur des terrains privés ou communaux qu’il faut s’attacher à recenser et à protéger.

    Parmi les espèces d’oiseaux emblématiques, on peut citer la Chouette de Tengmalm qui niche dans les bois de la chaîne des Puys. Dans les prairies on observe le Tarier des prés, la Pie-grièche grise, la Huppe Fasciée, la caille des blés et le Milan royal (nicheur depuis longtemps près du lac de la Cassière).

    Les villages abritent aussi quelques espèces familières comme les hirondelles rustiques et de fenêtre, mais les populations sont en nette baisse partout y compris à Aydat.

    Les mammifères : Deux espèces particulièrement intéressantes sont représentées sur la commune d’Aydat : le Chat Forestier (une donnée d’un individu écrasé), et de nombreuses traces de Loutre sur les lacs, étangs, et la Veyre. On peut ajouter le Campagnol amphibie.

    Les reptiles : Les deux espèces de vipères sont présentes (Aspic et Péliade – chacune à la limite altitudinale de l’espèce), les quatre espèces de lézards, et deux espèces de couleuvre (à collier et la coronelle lisse).

    Les batraciens : Pas de rareté, très peu de données de Tritons, et de Salamandres ; la seule remarque positive est la zone humide de la Garandie qui abrite une colonie de Crapauds Calamite.

    Les libellules : Seulement 16 espèces de libellules sont recensées, ce qui est assez peu dans une zone aussi marquée par la présence de l’eau.

    Les papillons diurnes : 45 espèces sont recensées sur la commune, ça ne paraît pas beaucoup non plus.

    Les orthoptères : Les sauterelles et les criquets sont représentés par 18 espèces.

     

    Si vous êtes intéressé par l’observation, la connaissance et la protection de la biodiversité animale, vous pouvez entrer en relation avec les nombreuses associations existantes : la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO)Hyla 63 (amphibiens), le Groupe Mammalogique d’Auvergne (GMA),  la Société d’Histoire Naturelle Alcide d’Orbigny, et aussi le CPIE et le Parc des Volcans d'Auvergne.

    Excepté les chauves-souris, toutes les espèces animales sont recensées par les amateurs et les professionnels sur le site Faune-Auvergne géré par la LPO, en collaboration avec le CPIE et le GMA.

     

    Bruno Gilbert – Décembre 2013


  •  

    Cette espèce très rare nous a fait l’honneur de s’arrêter pendant une partie du mois de septembre sur la zone humide du lac d'Aydat.

    Michel Carli et Adrien Corsi, du centre de soins de la LPO, ont eu la chance de l’apercevoir et de la photographier (merci à eux pour les photos).

    La Marouette Ponctuée est un oiseau de la famille des Râles comme la foulque macroule et la gallinule poule d’eau.

    La zone humide ne pouvait qu’attirer cette espèce exceptionnelle, menacée par la disparition des marais et marécages, la chasse et le dérangement en période de nidification.

    Ce rallidé se nourrit principalement de nymphes de libellules, de coléoptères, d’insectes aquatiques, de mollusques et de graines et plantes aquatiques.

    C’est un grand migrateur nocturne qui va hiverner en Afrique tropicale.

    Son habitat correspond à la zone humide d’Aydat (marais ou zone humide à végétation dense et surfaces vaseuses), nous pouvons donc espérer ou rêver de l’installation de cet espèce.

    Mais la fréquentation importante des lieux et le dérangement créé par les chiens non attachés qui divaguent, limitent l’espoir pour cet espèce qui a besoin de tranquillité et de solitude hors de la présence de l’humain.

    On ne peux qu’espérer qu’elle passe en halte migratoire au printemps et en automne.

    Bruno Gilbert – Décembre 2013


  • La troisième édition de Veyre Nature se voulait recentrée par rapport aux précédentes.

    1. Recentrée sur le sujet de la relocalisation de notre alimentation, avec des échanges d’expériences. La question de l’eau – sous-jacente des engagements d’Aquaveyre – était traitée via la géologie, au travers de la conférence de Pierre Boivin sur la faille de Limagne et de la journée terrain animée par Christophe Lansigu.BILAN VEYRE NATURE 2013 - 3ème Edition 
    2. Recentrée sur des publics engagés dans des démarches alternatives sur leur territoire, parce que nous avons constaté la difficulté à attirer du grand public même en programmant des films, du théâtre et de la musique. 

    3. Recentrée par là même en termes de communication, qui s’est faite essentiellement par les réseaux associatifs et militants (réseau des AMAP, CPIE, UPC, Amis de Saint-Saturnin, etc…), une cinquantaine d’affiches et 1 000 flyers déposés chez les commerçants d’Aydat, de Theix, de Saint-Saturnin et de Saint-Amant-Tallende.

    4. Recentrée enfin sur la préparation des débats, puisque nous avons délégué le dîner du samedi soir, pour ne gérer que la buvette. Le repas concocté par Dominique Guillot dans son bar à soupe ambulant était un vrai délice en parfaite adéquation avec le sujet de nos débats.

    BILAN VEYRE NATURE 2013 - 3ème Edition 

    En regard des ambitions de départ, le bilan est complétement positif. On a compté une douzaine de personnes avec Véronique Duclos et Jean-Michel Cellier-Co urtil à Chadrat pour comprendre comment la terre ici peut nourrir avec des plantes sauvages et des cultures. 30 à 50 personnes étaient présentes le samedi après-midi autour des tables rondes, autant le samedi soir à la conférence de Pierre Boivin. Enfin, on a dénombré une trentaine de participants le dimanche pour appréhender les incidences de la tectonique des plaques sur la faille de Limagne et la vallée de la Veyre.

    BILAN VEYRE NATURE 2013 - 3ème Edition
    Des échanges enthousiastes autour de l’expérience des jardins partagés de Gergovie (Les jardiniers du Bioradoux), des actions des Incroyables Comestibles de Clermont-Fd et des Jardins de Montreuil, pour conclure que les jardins ne sont pas une fin en soi mais un terreau pour fabriquer bien plus que des légumes, à savoir du lien social, de la fête et du soutien, pour éduquer, transmettre, partager et inventer la mixité sociale de demain.

    BILAN VEYRE NATURE 2013 - 3ème Edition

    La réflexion sur la cantine scolaire s’est nourrie du diagnostic de l’étude commandée par la communauté de communes Les Cheires et le Parc des Volcans à Anis Etoilé sur la relocalisation de l’alimentation de la population sur le territoire, ainsi que de la présentation de l‘expérience de la commune de Loubeyrat rapportée par Emilie Duval d’Auvergne Biologique. Actuellement 5 écoles sur 10 font appel à des prestataires extérieurs au territoire pour la livraison des repas. Par ailleurs, le Foyer de Saint-Sandoux produit et livre quotidiennement plus de 1 000 repas (portage à domicile pour les personnes âgées, quelques écoles, etc…). Il réfléchit actuellement aux moyens de mieux répondre aux besoins du territoire, en termes de prestations et de coût. Il y a néanmoins des enjeux transversaux qui nécessiteraient d’impliquer l’ensemble des acteurs (cuisiniers, personnel de service, enseignants, élèves et leur famille) dans un projet pédagogique plus large sur la santé, le développement durable et la lutte contre le gaspillage alimentaire. En Auvergne, plusieurs communes de tailles diverses ont repris la cantine des écoles en régie directe en travaillant à introduire les produits bio et des produits locaux, sans forcément augmenter le prix du repas. C’est plus cher en effet, mais la santé des enfants peut être considérée comme une priorité par les élus.

    La dernière table ronde faisait intervenir l’épicerie coopérative de Saint-Bonnet-près-Orcival, et par personne interposée le Vival de Saint-Saturnin. Les épiceries peinent aujourd’hui à survivre en milieu rural et péri-urbain, concurrencées par les supermarchés, les hypermarchés et les Drive, qui sont fréquentés par les actifs à proximité de leur lieu de travail ou sur leur trajet quotidien. L’épicerie locale répond pourtant à des besoins réels pour les populations moins mobiles et à revenus modestes, mais aussi pour du dépannage et pour les touristes. Il y a une vraie réflexion à conduire avec les habitants et les élus pour maximiser les synergies (AMAP, marché, boutique de producteurs, épicerie traditionnelle, produits bio) sur un même lieu, sur certains jours. Il faut pouvoir répondre à une diversité de demandes et de services, et pourquoi pas créer aussi un lieu de convivialité.

    La dernière réflexion concerne l’emploi dans l’agriculture. Sur les 8 739 hectares cultivés de la communauté de communes (SAU 2010), les productions sont majoritairement exportées sur les marchés nationaux et internationaux. 51 exploitations font vivre 233 actifs agricoles. Si on faisait évoluer les cultures en vue de nourrir les 11 000 habitants des Cheires (céréales, arboriculture, viticulture, maraîchage, élevage, oléagineux), il suffirait à 208 paysans de cultiver 4 025 hectares. Il resterait au territoire une capacité à exporter en créant de la richesse et de l’emploi.

    Et comme les utopies font avancer, notre territoire est déjà engagé avec Terre de Liens pour racheter du foncier agricole et permettre l’installation de jeunes agriculteurs en bio. Avec une CIGALES aussi pour soutenir des projets durables. Et une réflexion s’amorce sur l’adoption d’une monnaie locale dans le Puy de Dôme.

    Et la géologie dans tout ça ? C’est pour bien comprendre pourquoi la montagne de la Serre, la vallée de la Veyre, la chaîne des Puys, la Limagne et l’Auvergne en géral sont des terres d’exception, que nous avons la chance d’y vivre et que nous devons les protéger.  

    BILAN VEYRE NATURE 2013 - 3ème Edition

     

    Christine Pacaud - Novembre 2013


    Terre de Liens - http://www.terredeliens.org/auvergne
    Monnaie locale  - ADML association pour le développement des monnaies locales dans le Puy de Dôme - http://adml63.org
    Cigales de la Serre - http://www.cigales-auvergne.fr ou 04.73.79.36.08

     


  •  Un Plan de prévention des déchets pour le SICTOM des Couzes

     

     Gare à la crue, Aquapoubellito déborde

                                                       Une série créée et proposée par Aquaveyre

     2ème épisode 
    Attention à la crue, Aquapoubellito déborde ! Episode 2

     

     

     

     

    En attendant les copains ... ATTENTION, on arrive !!!

     

     

     

     

    Sur le territoire du Sictom des Couzes, en 2012, la collecte des ordures ménagères résiduelles a augmenté de 60% la semaine de Noël, soit 60 tonnes de plus qu’une collecte de début décembre. Concernant la collecte de tri, 38% de déchets ont été ramassés en plus cette semaine, soit 8 tonnes supplémentaires.

     Un Plan de prévention des déchets pour le SICTOM des Couzes

     Alors n'attendons plus, allégeons nos poubelles !

     

     

     Un Plan de prévention des déchets pour le SICTOM des Couzes

     

     

     

     → Passons aux cadeaux immatériels

     

    Pour faire plaisir, dématérialisons les fêtes; plutôt que d’offrir un objet, offrons … une soirée au théâtre ou au concert, des places de cinéma, une séance de massage, un bowling à faire ensemble, une partie de patinoire, un séjour vacances et détente, un stage sportif ou artistique ou … du temps pour partager un moment agréable.

    Et tout ça pour moins de déchets, davantage de plaisir et plus de convivialité. Car les cadeaux, de par leur fabrication, leur transport et l’élimination de leurs emballages polluent. Ils émettent des gaz à effet de serre et augmentent encore plus le poids de nos poubelles.

     

    Un Plan de prévention des déchets pour le SICTOM des Couzes

     

    Un Plan de prévention des déchets pour le SICTOM des Couzes  

     

     → C'est moi qui fait  : Petits papiers, Maxi décors

     

    Coté emballage, ne nous EM-BA-LONS pas !!!

    Choisissons d'anciens papiers cadeaux, des vieilles cartes routières ou autres, … Nous pouvons essayer le tissu grâce aux foulards, aux serviettes, etc.

    Mais le plus fun est de créer soi-même son papier cadeau.

    Pour cela :

    • Découpez de vieux journaux en petits morceaux et mettez-les à tremper dans un seau. 6h environ …
    • Broyez une poignée de papier, à l’aide d’un mixer ou d’un bol pilon. Rajoutez de l’eau afin d’obtenir une pâte fluide.
    • Placez un cadre-tamis sur un récipient, une bassine par exemple. Etalez la pâte sur toute la surface du tamis. Environ 3mm d’épaisseur, autrement les feuilles seront trop fines.
    • Veillez à en mettre partout. Agitez le cadre-tamis de gauche à droite et d’avant en arrière afin de lier les fibres entre elles et rendre le papier plus résistant.
    • Laissez égoutter ... Sans bouger.
    • Vous pouvez fabriquer un cadre tamis, avec des boîtes ou des barquettes dont vous aurez remplacé le fond par un tamis, du tulle ou une fine grille en plastique du genre moustiquaire; ou fabriquer un cadre bois. N’oubliez pas de pincer le tamis entre deux cadres.  
    • Séparez le cadre du tamis afin d’étaler ce dernier sur des feuilles absorbantes (buvards, feutres, torchons en viscose, lavettes, du tissus intissé, …).
    • Recouvrez d’une autre feuille absorbante et pressez délicatement pour éliminer le maximum d’eau.
    • Vous pouvez ainsi répéter l’opération et obtenir une pile de papier.  
    • Prenez soin, lorsque vous enlevez le tamis, de ne pas abimer le papier fabriqué. Le geste doit être continu.
    • Il ne reste plus qu’à faire sécher le papier fabriqué. Une fois le premier pressage entre deux feuilles absorbantes effectué, séparez les feuilles absorbantes du papier fabriqué et laissez sécher ce dernier à plat dans un endroit aéré .
    • Pour les plus pressés, vous pouvez mettre le papier fabriqué entre les feuilles absorbantes dans un four chauffé à 80° pendant environ 30 minutes.  
    • Et vous obtiendrez un joli emballage en papier recyclé.
    • En fonction du papier utilisé, vous pouvez obtenir des nuances de couleurs. Mais vous pouvez aussi, pour colorer la pâte, rajouter du café instantané, du thé, des colorants alimentaires, de la peinture à l’eau, etc … Ou alors, rajoutez des confettis ou des pétales de fleurs. 

    N’oublions pas qu’autrefois une chaussette servait à recevoir les cadeaux du père Noël !!!

    Un Plan de prévention des déchets pour le SICTOM des Couzes

    Un Plan de prévention des déchets pour le SICTOM des Couzes

     

     

     

     

     → Collecte des sapins après les fêtes

    Si vous n’avez pas encore opté pour un sapin à la mode design (bois, carton, en forme de cône ou de tipi, …), ou pour un sapin à mettre dans votre jardin, vous pourrez toujours ramener votre bon et loyal bonhomme d’épine dans les jardineries qui le proposent.

    Sur Clermont-Ferrand, seul le magasin BOTANIC propose ce service cette année !

     

    Un Plan de prévention des déchets pour le SICTOM des Couzes

     

     Un Plan de prévention des déchets pour le SICTOM des Couzes

    Le meilleur déchet est celui que l'on ne produit pas.

     

    A bientôt pour de nouvelles aventures ...

     

    Marilyn Venisse

    Novembre 2013


  • Le Grèbe Castagneux, un oiseau mangeur de mollusques

    « Non, ce n’est pas un caneton, c’est un grèbe », j’ai répété cette phrase plusieurs fois à des promeneurs étonnés de voir ce petit oiseau à côté des colverts.

    Cette espèce n'est en effet pas un canard : regardez son bec et sa forme, les différences sont importantes.
    Les Grèbes sont des oiseaux plongeurs principalement piscivores, à l'exception du Grèbe castagneux que je vous présente.
    Son bec est fin, sa tête ronde et l’arrière du corps est tronqué.
    Ce grèbe mange principalement des crustacés, des mollusques et des larves d’insectes qu'il cueille en plongeant entièrement dans l’eau pendant plusieurs minutes.

    Cet oiseau aime les eaux dormantes, nous pouvons l’observer sur les mares, petits étangs et même les fossés.
    La femelle pond de 5 à 6 œufs. Pendant l’incubation, les parents se relaient entre 20 à 27 jours.
    Les petits sont nidifuges, ils accompagnent leurs parents et trouvent refuge sur leur dos.

    Il a été noté très régulièrement sur le lac d’Aydat et cette année, nous l’avons observé fin mars, dans les fossés près de la prairie humide de la Croix du Chemin à la Garandie.
    Il est actuellement présent sur la zone humide d’Aydat où il peut se nourrir d’escargots aquatiques.

     

    Bruno Gilbert - Septembre 2013


  • VEYRE NATURE 2013

    SAMEDI 19 et DIMANCHE 20 OCTOBRE

    à SAINT-SATURNIN

    Le thème de cette année est de réfléchir aux moyens de relocaliser notre consommation alimentaire sur le territoire des Cheires.

    Pour en savoir plus : www.veyre-nature.fr

    Consulter le bilan de Veyre Nature 2013.

     

    ACTUALITE : VEYRE NATURE 2013 - 3ème édition

     

    Septembre 2013


  • 377 kg de déchets : C’est ce qu’un habitant des Cheires (ou plus exactement du territoire plus large couvert par le Sictom des Couzes) produit chaque année en ordures ménagères et assimilées (ordures ménagères résiduelles + collectes sélectives).

    548 kg en ajoutant les 171 kg que chaque habitant dépose en moyenne en déchetteries.

    Pourquoi ça ne peut pas durer ?

    Parce que les installations de traitement des déchets saturent, et que personne n’en veut près de chez soi; idem pour les centres d’enfouissement et pour les incinérateurs. Le traitement des déchets ménagers représente un coût financier très lourd qui comprend la collecte et l’acheminement vers les installations dédiées (nombreux kilomètres à parcourir en zone rurale), le recyclage, l’élimination ou l’enfouissement. Ce coût augmente chaque année avec la hausse du prix des carburants et des énergies en général.

    En revanche, réduire les déchets ménagers représente une importante source d’économies de matières premières. Les emballages, mais aussi les produits à usage unique ou les gadgets que nous consommons en masse sont souvent issus du pétrole. Les minerais précieux qui se trouvent au cœur de nos appareils high tech à durée de vie toujours plus courte, sont autant de ressources limitées qu’il faut gérer avec soin. La réduction des ordures ménagères représente un enjeu clé en termes d’environnement, de santé et d’économies pour tous.

    Alors qu’est-ce-qu’on fait ?

    Depuis 2004 la France est dotée d’un Plan national d’actions de prévention des déchets, auquel est venu s’ajouter en 2006 un plan national de soutien au compostage domestique. La loi dite Grenelle 1 (2009) a relancé une politique déchets ambitieuse axée sur la prévention ou réduction de la quantité de déchets. Cette loi fixe les objectifs suivants :

    • Réduire la production d’ordures ménagères et assimilées de 7% par habitant d’ici 2016, soit 26 kg en moins pour chaque habitant des Cheires,

    • Instituer une tarification incitative d’ici 2016.

    • Généraliser les plans de prévention auprès des collectivités.

    La loi dite Grenelle 2 (2010) prévoit que les collectivités territoriales responsables de la collecte ou du traitement des déchets ménagers et assimilés (DMA) définissent un programme local de prévention des DMA indiquant les objectifs de réduction à atteindre et les mesures mises en place à cet effet.

     

    Le programme local de prévention du Sictom des Couzes est en cours d’élaboration.

    Sur la base du diagnostic réalisé en 2012, des actions ont été retenues avec un comité de pilotage composé des élus du territoire, des associations de protection de l’environnement ou assimilées (FDEN, AQUAVEYRE, Cheires Amap), et des professionnels de l’agriculture, du commerce et de l’artisanat, du tourisme, etc. L’échéancier des actions sera présenté au 4ème trimestre de 2013.

    Vous pouvez suivre l’avancement du plan de prévention sur www.moinsdedechets.com

    En attendant AQUAVEYRE vous aide – grâce aux conseils avisés de Poubellito - à réduire, kilo par kilo le poids de vos déchets jusqu’à atteindre – bien avant 2016 – l’objectif des 26 kg ! Et à faire en plus des économies.

    Consommons moins, consommons mieux !
     

     Un Plan de prévention des déchets pour le SICTOM des Couzes

     

     Attention à la crue, Aquapoubellito déborde

                                                                Une série proposée par Aquaveyre

     

    1er épisode

    Sur le territoire du Sictom des Couzes, nous avons produit, en 2012, 505 kg de déchets par habitant. 

    La moyenne du département est de 549 kg/hab/an et celle nationale de 590 kg/hab/an

    Chacun d’entre nous a mis en moyenne, au cours de l’année 2012 :

    265 kg dans les containers verts d’Ordures Ménagères 

    50,5 kg dans les containers jaunes de Tri Sélectif 

    34,8 kg dans les bornes d’apport volontaire de Verre au point propre

    5,5 kg dans les bornes d’apport volontaire de Papier au point propre

    1,4 kg dans les bornes d’apport volontaire de bouteilles en plastique, briques alimentaires et autres corps creux au point propre

    Et 148 kg en Déchèterie.

    La réglementation issue des lois du Grenelle de l'environnement (loi du 10 juillet 2010) fixe comme objectif de réduire de 7% la production de déchets ménagers par habitant dans un délai de 5 ans.

     Un Plan de prévention des déchets pour le SICTOM des Couzes

     

     N'attendons plus, vidons nos poubelles !

     

     Un Plan de prévention des déchets pour le SICTOM des Couzes

     

     

     

     

     

     

    Halte à la pub dans notre boîte aux lettres Un Plan de prévention des déchets pour le SICTOM des Couzes

    Les courriers non adressés (prospectus, publicités, ...) correspondent en moyenne chaque année à 40 kg par foyer.

    Seulement 11% des boîtes aux lettres du Puy de Dôme sont équipés d’une identification Stop Pub !

    Ecoutez bien…. Votre boîte aux lettres vous crie :  
    Un Plan de prévention des déchets pour le SICTOM des Couzes

     

    Un Plan de prévention des déchets pour le SICTOM des Couzes
    Alors, n’attendez plus. Demandez votre autocollant à votre mairie, au Syndicat de collecte des Ordures Ménagères (Le Sictom des Couzes), au Valtom ou tout simplement à d’Aquaveyre.

     

     

    Un Plan de prévention des déchets pour le SICTOM des Couzes

     

    au STOP PUB = - 2 % soit 27 kg / an / foyer

     

     

    Un Plan de prévention des déchets pour le SICTOM des Couzes

     

     

     

     

     

    → C'est moi qui fait  

     Un Plan de prévention des déchets pour le SICTOM des Couzes

    Et pourquoi ne pas s’essayer à la pâte à tarte ?

    Rien de plus simple.

    Prenez seulement 250 g de farine, 125g de beurre, un peu d'eau, une pincée de sel et 5 minutes de pétrissage montre en main. Vous pouvez aussi essayer avec 2/3 de farine, 1/3 d’huile et une pincée de sel.

    Et dites adieu à 1 emballage plastique, 1 carton et 1 papier sulfurisé, et le pétrole du transport.

     

    Un Plan de prévention des déchets pour le SICTOM des Couzes

     

    à Ma pâte à tarte = environ - 1 kg / an / foyer

     

    Un Plan de prévention des déchets pour le SICTOM des Couzes

     

     

     

     

     

     

    L’association de parents d’élèves d’Aydat a mis en place sur la commune des boîtes de collecte de stylos et autres instruments d’écriture usagés.

    Alors si vos stylos, feutres, porte-mines, effaceurs, marqueurs, surligneurs, correcteurs en tube ou en souris, peu importe leur marque et leur matière, sauf les crayons de papiers qui n’écrivent plus, rendez-vous à la mairie, à la pharmacie ou à la boulangerie pour qu’ils retrouvent une nouvelle vie.

     

    Un Plan de prévention des déchets pour le SICTOM des Couzesau tri des stylos : environ – 0,5 kg / an / foyer

     

     Un Plan de prévention des déchets pour le SICTOM des Couzes

    Le meilleur déchet est celui que l'on ne produit pas.

     

    A bientôt pour de nouvelles aventures ...

     

    Marilyn Venisse

    Septembre 2013


  • VEYRE NATURE, un week-end pour l’environnement

    VEYRE NATURE est un week-end automnal, instructif, militant et festif qui s’est tenu en 2011 et 2012 à Saint-Saturnin (faute de salle disponible à Aydat), à l’initiative d’AQUAVEYRE. En 2013, le rendez vous est à nouveau pris !

    VEYRE NATURE s’adresse aux habitants du territoire pour leur faire mieux connaître leur environnement, ainsi qu’à tous les publics concernés par les questions d’écologie. L’objectif est de sensibiliser de nouveaux publics à l’environnement en rapprochant les associations des Cheires concernées par la protection de la nature et du patrimoine. Il s’agit aussi de se faire l’écho des actions du Parc des Volcans, de la communauté de communes Les Cheires et du Syndicat Mixte des Vallées de la Veyre et de l’Auzon, qui vont dans le sens d’un développement durable de nos territoires et de la protection de sites naturels fragiles et exceptionnels.

    Le thème de l'édition de 2013 est une réflexion sur les moyens de relocaliser notre consommation alimentaire sur le territoire des Cheires.

    Programmes Veyre Nature 2011, 2012

     

     VEYRE NATURE 2011VEYRE NATURE 2012VEYRE NATURE 2013

     

    Septembre 2013


  •  ACTUALITE : Rando-Veyre

    RANDO-VEYRE

    Dimanche 23 juin 2013

     

    Randonnée découverte organisée par AQUAVEYRE

     

    Accompagnée et commentée par Christophe LANSIGU, géologue,

    et Aurélien MATHEVON, technicien de rivière au

    Syndicat Mixte des Vallées de la Veyre et de l'Auzon.

     

    Une ballade savante à la découverte des lieux insolites qui jalonnent la vallée de la Veyre.

    Des petits sentiers et chemins pleins de charmes pour redécouvrir
    notre territoire et son histoire géologique et volcanique
    et ses conséquences dans l'occupation humaine de la vallée.

    Peu de kilomètres, mais beaucoup de petites histoires,
    pour s'émerveiller sur notre environnement de proximité.

     

    • Départ :  9 heures 30 de la mairie de Saint Saturnin.
    • Arrivée : vers 17 heures au camping du lac d'Aydat. Co-voiturage assuré pour retourner à Saint Saturnin.
    • Distance 11 km.
    •  Pique-nique tiré du sac.
    • Tarif : gratuit pour les adhérents des associations Aquaveyre, Amis de Saint Saturnin, Arkose, Olloisirs et Cité Citoyenne, à jour de leur cotisation, 5 euros pour les autres.

     

    Inscription sur aquaveyre@laposte.net, de préférence avant le 20 juin,
    et dans la limite des places disponibles. Groupe limité à 28 personnes.
     

     

    ACTUALITE : Rando Veyre

    ACTUALITE : Rando Veyre


  • L'association de parents d'élèves de l'école d'Aydat vous sollicite pour participer activement à la réduction des déchets en ralliant des réseaux nationaux de collecte de produits traditionnellement considérés comme non recyclables. Ainsi, des boîtes de récupération d'instruments d'écriture ont été installées à divers endroits de la commune (mairie, pharmacie, boulangerie...). Vous pouvez y déposer vos stylos, feutres, surligneurs, correcteurs usagés, mais pas vos crayons en bois.

    Pour plus d'information, allez consulter le site Terracycle.

    Réduction des déchets ? Découvrez Terracycle !

     

    Marylin Venisse

    7 mai 2013