• La commune d’Aydat est riche de milieux naturels différents et intéressants.

    Deux lacs, une zone humide et des prairies inondées au printemps rendent la commune exceptionnelle pour la biodiversité animale.

    C’est ainsi que 200 espèces d’oiseaux ont été observées au moins une fois sur la commune, et c’est bien sûr le lac d’Aydat qui en attire le plus. La zone humide à elle seule en a attiré une centaine en un an, mais aussi des libellules, des papillons, des araignées, des mammifères et des reptiles malgré le dérangement causé par la présence du public qui ne respecte pas toujours les consignes données par le SMVVA (tenir les chiens en laisse, ne pas rouler en vélo sur les pontons, ne pas nourrir les canards, etc...)

    Les prairies humides, celle de Pontavat, de la Garandie ou de Montlosier attirent très régulièrement non seulement des oiseaux migrateurs, mais aussi des batraciens et des mammifères. Mais il existe beaucoup d’autres milieux humides sur des terrains privés ou communaux qu’il faut s’attacher à recenser et à protéger.

    Parmi les espèces d’oiseaux emblématiques, on peut citer la Chouette de Tengmalm qui niche dans les bois de la chaîne des Puys. Dans les prairies on observe le Tarier des prés, la Pie-grièche grise, la Huppe Fasciée, la caille des blés et le Milan royal (nicheur depuis longtemps près du lac de la Cassière).

    Les villages abritent aussi quelques espèces familières comme les hirondelles rustiques et de fenêtre, mais les populations sont en nette baisse partout y compris à Aydat.

    Les mammifères : Deux espèces particulièrement intéressantes sont représentées sur la commune d’Aydat : le Chat Forestier (une donnée d’un individu écrasé), et de nombreuses traces de Loutre sur les lacs, étangs, et la Veyre. On peut ajouter le Campagnol amphibie.

    Les reptiles : Les deux espèces de vipères sont présentes (Aspic et Péliade – chacune à la limite altitudinale de l’espèce), les quatre espèces de lézards, et deux espèces de couleuvre (à collier et la coronelle lisse).

    Les batraciens : Pas de rareté, très peu de données de Tritons, et de Salamandres ; la seule remarque positive est la zone humide de la Garandie qui abrite une colonie de Crapauds Calamite.

    Les libellules : Seulement 16 espèces de libellules sont recensées, ce qui est assez peu dans une zone aussi marquée par la présence de l’eau.

    Les papillons diurnes : 45 espèces sont recensées sur la commune, ça ne paraît pas beaucoup non plus.

    Les orthoptères : Les sauterelles et les criquets sont représentés par 18 espèces.

     

    Si vous êtes intéressé par l’observation, la connaissance et la protection de la biodiversité animale, vous pouvez entrer en relation avec les nombreuses associations existantes : la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO)Hyla 63 (amphibiens), le Groupe Mammalogique d’Auvergne (GMA),  la Société d’Histoire Naturelle Alcide d’Orbigny, et aussi le CPIE et le Parc des Volcans d'Auvergne.

    Excepté les chauves-souris, toutes les espèces animales sont recensées par les amateurs et les professionnels sur le site Faune-Auvergne géré par la LPO, en collaboration avec le CPIE et le GMA.

     

    Bruno Gilbert – Décembre 2013


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    Cette espèce très rare nous a fait l’honneur de s’arrêter pendant une partie du mois de septembre sur la zone humide du lac d'Aydat.

    Michel Carli et Adrien Corsi, du centre de soins de la LPO, ont eu la chance de l’apercevoir et de la photographier (merci à eux pour les photos).

    La Marouette Ponctuée est un oiseau de la famille des Râles comme la foulque macroule et la gallinule poule d’eau.

    La zone humide ne pouvait qu’attirer cette espèce exceptionnelle, menacée par la disparition des marais et marécages, la chasse et le dérangement en période de nidification.

    Ce rallidé se nourrit principalement de nymphes de libellules, de coléoptères, d’insectes aquatiques, de mollusques et de graines et plantes aquatiques.

    C’est un grand migrateur nocturne qui va hiverner en Afrique tropicale.

    Son habitat correspond à la zone humide d’Aydat (marais ou zone humide à végétation dense et surfaces vaseuses), nous pouvons donc espérer ou rêver de l’installation de cet espèce.

    Mais la fréquentation importante des lieux et le dérangement créé par les chiens non attachés qui divaguent, limitent l’espoir pour cet espèce qui a besoin de tranquillité et de solitude hors de la présence de l’humain.

    On ne peux qu’espérer qu’elle passe en halte migratoire au printemps et en automne.

    Bruno Gilbert – Décembre 2013


  • La troisième édition de Veyre Nature se voulait recentrée par rapport aux précédentes.

    1. Recentrée sur le sujet de la relocalisation de notre alimentation, avec des échanges d’expériences. La question de l’eau – sous-jacente des engagements d’Aquaveyre – était traitée via la géologie, au travers de la conférence de Pierre Boivin sur la faille de Limagne et de la journée terrain animée par Christophe Lansigu.BILAN VEYRE NATURE 2013 - 3ème Edition 
    2. Recentrée sur des publics engagés dans des démarches alternatives sur leur territoire, parce que nous avons constaté la difficulté à attirer du grand public même en programmant des films, du théâtre et de la musique. 

    3. Recentrée par là même en termes de communication, qui s’est faite essentiellement par les réseaux associatifs et militants (réseau des AMAP, CPIE, UPC, Amis de Saint-Saturnin, etc…), une cinquantaine d’affiches et 1 000 flyers déposés chez les commerçants d’Aydat, de Theix, de Saint-Saturnin et de Saint-Amant-Tallende.

    4. Recentrée enfin sur la préparation des débats, puisque nous avons délégué le dîner du samedi soir, pour ne gérer que la buvette. Le repas concocté par Dominique Guillot dans son bar à soupe ambulant était un vrai délice en parfaite adéquation avec le sujet de nos débats.

    BILAN VEYRE NATURE 2013 - 3ème Edition 

    En regard des ambitions de départ, le bilan est complétement positif. On a compté une douzaine de personnes avec Véronique Duclos et Jean-Michel Cellier-Co urtil à Chadrat pour comprendre comment la terre ici peut nourrir avec des plantes sauvages et des cultures. 30 à 50 personnes étaient présentes le samedi après-midi autour des tables rondes, autant le samedi soir à la conférence de Pierre Boivin. Enfin, on a dénombré une trentaine de participants le dimanche pour appréhender les incidences de la tectonique des plaques sur la faille de Limagne et la vallée de la Veyre.

    BILAN VEYRE NATURE 2013 - 3ème Edition
    Des échanges enthousiastes autour de l’expérience des jardins partagés de Gergovie (Les jardiniers du Bioradoux), des actions des Incroyables Comestibles de Clermont-Fd et des Jardins de Montreuil, pour conclure que les jardins ne sont pas une fin en soi mais un terreau pour fabriquer bien plus que des légumes, à savoir du lien social, de la fête et du soutien, pour éduquer, transmettre, partager et inventer la mixité sociale de demain.

    BILAN VEYRE NATURE 2013 - 3ème Edition

    La réflexion sur la cantine scolaire s’est nourrie du diagnostic de l’étude commandée par la communauté de communes Les Cheires et le Parc des Volcans à Anis Etoilé sur la relocalisation de l’alimentation de la population sur le territoire, ainsi que de la présentation de l‘expérience de la commune de Loubeyrat rapportée par Emilie Duval d’Auvergne Biologique. Actuellement 5 écoles sur 10 font appel à des prestataires extérieurs au territoire pour la livraison des repas. Par ailleurs, le Foyer de Saint-Sandoux produit et livre quotidiennement plus de 1 000 repas (portage à domicile pour les personnes âgées, quelques écoles, etc…). Il réfléchit actuellement aux moyens de mieux répondre aux besoins du territoire, en termes de prestations et de coût. Il y a néanmoins des enjeux transversaux qui nécessiteraient d’impliquer l’ensemble des acteurs (cuisiniers, personnel de service, enseignants, élèves et leur famille) dans un projet pédagogique plus large sur la santé, le développement durable et la lutte contre le gaspillage alimentaire. En Auvergne, plusieurs communes de tailles diverses ont repris la cantine des écoles en régie directe en travaillant à introduire les produits bio et des produits locaux, sans forcément augmenter le prix du repas. C’est plus cher en effet, mais la santé des enfants peut être considérée comme une priorité par les élus.

    La dernière table ronde faisait intervenir l’épicerie coopérative de Saint-Bonnet-près-Orcival, et par personne interposée le Vival de Saint-Saturnin. Les épiceries peinent aujourd’hui à survivre en milieu rural et péri-urbain, concurrencées par les supermarchés, les hypermarchés et les Drive, qui sont fréquentés par les actifs à proximité de leur lieu de travail ou sur leur trajet quotidien. L’épicerie locale répond pourtant à des besoins réels pour les populations moins mobiles et à revenus modestes, mais aussi pour du dépannage et pour les touristes. Il y a une vraie réflexion à conduire avec les habitants et les élus pour maximiser les synergies (AMAP, marché, boutique de producteurs, épicerie traditionnelle, produits bio) sur un même lieu, sur certains jours. Il faut pouvoir répondre à une diversité de demandes et de services, et pourquoi pas créer aussi un lieu de convivialité.

    La dernière réflexion concerne l’emploi dans l’agriculture. Sur les 8 739 hectares cultivés de la communauté de communes (SAU 2010), les productions sont majoritairement exportées sur les marchés nationaux et internationaux. 51 exploitations font vivre 233 actifs agricoles. Si on faisait évoluer les cultures en vue de nourrir les 11 000 habitants des Cheires (céréales, arboriculture, viticulture, maraîchage, élevage, oléagineux), il suffirait à 208 paysans de cultiver 4 025 hectares. Il resterait au territoire une capacité à exporter en créant de la richesse et de l’emploi.

    Et comme les utopies font avancer, notre territoire est déjà engagé avec Terre de Liens pour racheter du foncier agricole et permettre l’installation de jeunes agriculteurs en bio. Avec une CIGALES aussi pour soutenir des projets durables. Et une réflexion s’amorce sur l’adoption d’une monnaie locale dans le Puy de Dôme.

    Et la géologie dans tout ça ? C’est pour bien comprendre pourquoi la montagne de la Serre, la vallée de la Veyre, la chaîne des Puys, la Limagne et l’Auvergne en géral sont des terres d’exception, que nous avons la chance d’y vivre et que nous devons les protéger.  

    BILAN VEYRE NATURE 2013 - 3ème Edition

     

    Christine Pacaud - Novembre 2013


    Terre de Liens - http://www.terredeliens.org/auvergne
    Monnaie locale  - ADML association pour le développement des monnaies locales dans le Puy de Dôme - http://adml63.org
    Cigales de la Serre - http://www.cigales-auvergne.fr ou 04.73.79.36.08

     


  •  Un Plan de prévention des déchets pour le SICTOM des Couzes

     

     Gare à la crue, Aquapoubellito déborde

                                                       Une série créée et proposée par Aquaveyre

     2ème épisode 
    Attention à la crue, Aquapoubellito déborde ! Episode 2

     

     

     

     

    En attendant les copains ... ATTENTION, on arrive !!!

     

     

     

     

    Sur le territoire du Sictom des Couzes, en 2012, la collecte des ordures ménagères résiduelles a augmenté de 60% la semaine de Noël, soit 60 tonnes de plus qu’une collecte de début décembre. Concernant la collecte de tri, 38% de déchets ont été ramassés en plus cette semaine, soit 8 tonnes supplémentaires.

     Un Plan de prévention des déchets pour le SICTOM des Couzes

     Alors n'attendons plus, allégeons nos poubelles !

     

     

     Un Plan de prévention des déchets pour le SICTOM des Couzes

     

     

     

     → Passons aux cadeaux immatériels

     

    Pour faire plaisir, dématérialisons les fêtes; plutôt que d’offrir un objet, offrons … une soirée au théâtre ou au concert, des places de cinéma, une séance de massage, un bowling à faire ensemble, une partie de patinoire, un séjour vacances et détente, un stage sportif ou artistique ou … du temps pour partager un moment agréable.

    Et tout ça pour moins de déchets, davantage de plaisir et plus de convivialité. Car les cadeaux, de par leur fabrication, leur transport et l’élimination de leurs emballages polluent. Ils émettent des gaz à effet de serre et augmentent encore plus le poids de nos poubelles.

     

    Un Plan de prévention des déchets pour le SICTOM des Couzes

     

    Un Plan de prévention des déchets pour le SICTOM des Couzes  

     

     → C'est moi qui fait  : Petits papiers, Maxi décors

     

    Coté emballage, ne nous EM-BA-LONS pas !!!

    Choisissons d'anciens papiers cadeaux, des vieilles cartes routières ou autres, … Nous pouvons essayer le tissu grâce aux foulards, aux serviettes, etc.

    Mais le plus fun est de créer soi-même son papier cadeau.

    Pour cela :

    • Découpez de vieux journaux en petits morceaux et mettez-les à tremper dans un seau. 6h environ …
    • Broyez une poignée de papier, à l’aide d’un mixer ou d’un bol pilon. Rajoutez de l’eau afin d’obtenir une pâte fluide.
    • Placez un cadre-tamis sur un récipient, une bassine par exemple. Etalez la pâte sur toute la surface du tamis. Environ 3mm d’épaisseur, autrement les feuilles seront trop fines.
    • Veillez à en mettre partout. Agitez le cadre-tamis de gauche à droite et d’avant en arrière afin de lier les fibres entre elles et rendre le papier plus résistant.
    • Laissez égoutter ... Sans bouger.
    • Vous pouvez fabriquer un cadre tamis, avec des boîtes ou des barquettes dont vous aurez remplacé le fond par un tamis, du tulle ou une fine grille en plastique du genre moustiquaire; ou fabriquer un cadre bois. N’oubliez pas de pincer le tamis entre deux cadres.  
    • Séparez le cadre du tamis afin d’étaler ce dernier sur des feuilles absorbantes (buvards, feutres, torchons en viscose, lavettes, du tissus intissé, …).
    • Recouvrez d’une autre feuille absorbante et pressez délicatement pour éliminer le maximum d’eau.
    • Vous pouvez ainsi répéter l’opération et obtenir une pile de papier.  
    • Prenez soin, lorsque vous enlevez le tamis, de ne pas abimer le papier fabriqué. Le geste doit être continu.
    • Il ne reste plus qu’à faire sécher le papier fabriqué. Une fois le premier pressage entre deux feuilles absorbantes effectué, séparez les feuilles absorbantes du papier fabriqué et laissez sécher ce dernier à plat dans un endroit aéré .
    • Pour les plus pressés, vous pouvez mettre le papier fabriqué entre les feuilles absorbantes dans un four chauffé à 80° pendant environ 30 minutes.  
    • Et vous obtiendrez un joli emballage en papier recyclé.
    • En fonction du papier utilisé, vous pouvez obtenir des nuances de couleurs. Mais vous pouvez aussi, pour colorer la pâte, rajouter du café instantané, du thé, des colorants alimentaires, de la peinture à l’eau, etc … Ou alors, rajoutez des confettis ou des pétales de fleurs. 

    N’oublions pas qu’autrefois une chaussette servait à recevoir les cadeaux du père Noël !!!

    Un Plan de prévention des déchets pour le SICTOM des Couzes

    Un Plan de prévention des déchets pour le SICTOM des Couzes

     

     

     

     

     → Collecte des sapins après les fêtes

    Si vous n’avez pas encore opté pour un sapin à la mode design (bois, carton, en forme de cône ou de tipi, …), ou pour un sapin à mettre dans votre jardin, vous pourrez toujours ramener votre bon et loyal bonhomme d’épine dans les jardineries qui le proposent.

    Sur Clermont-Ferrand, seul le magasin BOTANIC propose ce service cette année !

     

    Un Plan de prévention des déchets pour le SICTOM des Couzes

     

     Un Plan de prévention des déchets pour le SICTOM des Couzes

    Le meilleur déchet est celui que l'on ne produit pas.

     

    A bientôt pour de nouvelles aventures ...

     

    Marilyn Venisse

    Novembre 2013