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Oiseaux rares en halte migratoire
sur les zones humides de la commune d’Aydat

Cet hiver pluvieux et neigeux et ce printemps très humide ont gorgé les prairies d’eau. Comme à son habitude, la prairie de la Croix du chemin à la Garandie est devenu un étang temporaire. Les oiseaux le savent depuis la nuit des temps et lors de la migration, ils s’arrêtent pour s’alimenter d’invertébrés avant de repartir au nord de l’Europe.

Cet année, le 12 avril, un Combattant varié s’est posé pour se nourrir, en compagnie d’un Chevalier culblanc. En vérifiant sur le site Faune-Auvergne, je constate que c’est la cinquième observation sur le site de la Garandie, seul endroit où il s’arrête à Aydat. Dans le Puy-de-Dôme, cet oiseau fréquente régulièrement cinq sites (Clermont-Ferrand, Pérignat, Parentignat, Compains et Aydat). Pour l’instant, c’est le cinquième oiseau limicole qui a stationné sur la zone humide de la Garandie.

Pourquoi ce nom ? Les mâles se réunissent dans des « arènes ou leks » où ils paradent et se livrent à des combats fictifs dans le but de séduire des femelles. (extrait du site oiseau.net ).

La zone humide d’Aydat n’est pas en reste puisque le 4 avril 2013, un Héron garde-bœufs s’est promené toute la journée sur le secteur pour le plaisir des promeneurs qui passaient à ce moment là. C’est seulement la deuxième observation sur la commune d’Aydat, et bien sûr, la première sur la nouvelle zone humide d’Aydat.

Cet oiseau vit généralement en groupe et se nourrit des parasites qui ennuient le bétail (bovins, ovins, équidés) et des insectes que ceci dérange. C’est un oiseau qui niche en colonies près des lacs et étangs. De magnifiques plumes orangées ornent sa tête en période nuptiale. Il est un peu plus petit que l’Aigrette garzette, facilement visible au bord de l’Allier.

Bruno Gilbert - Avril 2013

Organisé depuis 1997 par l’association Aquaveyre, le nettoyage de printemps a reçu cette année l’appui du Sictom des Couzes et le renfort significatif de la Base nautique, des associations d’aviron et de nage avec palmes. En dépit d’un temps assez froid (4°C) et d’une eau à 9°C, 20 personnes se sont organisées par équipes de bateaux et de marcheurs pour nettoyer les berges du lac d’Aydat, cependant que 4 nageurs assistés d’un bateau se sont attaqués à l’anse le long de la route près du camping.

En une heure et demie les nageurs ont retiré 45 pneus de l’eau sur 2 mètres de profondeur, la visibilité étant nulle au-delà. Sachant qu’ils n’ont pu venir à bout de ce qu’ils ont trouvé et que le reste des berges n’a pas été exploré sous le niveau de l’eau.

En plus des pneus, les 4 équipes, dont une assistée de deux lamas, ont ramassé 160 canettes en aluminium ou boites de conserve, 60 bouteilles en plastique et 170 bouteilles de verre.

Les endroits les plus souillés étant l’entrée de la zone humide (déchets de pêche et verre) et les berges dites des criques le long du camping entre la route et le pont de l’Arche (verre, canettes).

Les locaux confortables de la Base nautique ont permis aux bénévoles de reprendre des forces autour d’une auberge espagnole tout en découvrant les expositions sur la prévention des déchets et le recensement en cours des décharges sauvages à Aydat réalisé par Aquaveyre.

Les pneus ont été apportés à la déchetterie ainsi que divers déchets (bidons, grillage, débris métalliques) tandis que les déchets recyclables étaient déposés après comptage dans les conteneurs.

Les Mains Ouvertes participaient également à la journée, mais n’ont malheureusement recueilli qu’une petite vingtaine de dons, le froid freinant les ardeurs de tri et l’envie de sortir de chez soi.

 13 avril 2013